Scandales, abus et manque de transparence : Éric Duhaime réagit aux crises qui secouent le Québec

By Rebel News | Created at 2025-03-03 23:31:15 | Updated at 2025-03-04 04:48:23 5 hours ago

Le Québec traverse une série de scandales, mettant en lumière des abus de fonds publics et un manque flagrant de transparence. Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, revient sur ces affaires de fonds publics mal gérés et dénonce l'inefficacité du système.

L'un des exemples les plus marquants reste le fiasco de la Réforme numérique de la Société de l'Assurance automobile du Québec (SAAQ), qui a engendré des files d'attente interminables et des coûts exorbitants. Initialement estimé à 638 millions de dollars, le projet CASA, incluant la plateforme SAAQclic, coûtera finalement 1,1 milliard de dollars, selon la vérificatrice générale.

Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, revient sur ces affaires de fonds publics mal gérés et dénonce l'inefficacité du système. Selon lui, ce type de situation est symptomatique d’un problème plus profond de gestion gouvernementale. "Je vous rappelle aussi que quand SAAQclic a été lancée, le ministre Éric Caire avait dit qu’il fallait le louanger pour son travail dans ce dossier-là.

Aujourd’hui, on apprend qu’il y a des centaines de millions de dollars des contribuables qui ont été engloutis", déclare-t-il. Duhaime insiste sur la nécessité de la démission des responsables politiques, notamment d’Éric Caire, qui, selon lui, doit rendre des comptes : "Il faut qu’ils démissionnent, parce que c’est un menteur compulsif à répétition ou, s’il ne
ment pas, c’est qu’il est incompétent." Après l'enregistrement de cette entrevue, le ministre Caire a annoncé sa démission.

Comment un ministre peut-il ignorer un fiasco de 1,1 milliard dans son propre ministère? pic.twitter.com/F4kQY2xz47

— Eric Duhaime (@E_Duhaime) February 21, 2025

Les scandales ne s’arrêtent pas là. Récemment, des dirigeants de la FTQ-construction ont été accusés d’avoir utilisé des fonds syndicaux pour financer des soirées luxueuses, avec des whiskeys à 55 $ le verre et des camions de 80 000 $. "Aujourd’hui, on apprend qu’ils se sont payés des chars, des (Dodge) RAM à 80 000 pièces, tout équipé à même les cotisations des travailleurs. Il y a quelques jours, on apprenait qu’ils se payaient des whiskeys à 55 pièces du verre", s’indigne Duhaime. Il remet en question la gestion des dépenses dans les syndicats et la gestion de l'argent des travailleurs : "Ce qui est criminel, c’est de détourner l’argent des contribuables et des syndicats."

Duhaime aborde également la question du système de santé, un autre dossier en pleine crise. Il s’oppose fermement au projet de loi 83, qui vise à interdire aux jeunes médecins de pratiquer dans le privé pendant cinq ans.

"C'est de brimer la liberté professionnelle des gens. Ça s’apparente à ce qui se passait en Union soviétique dans les années 70", critique-t-il. Duhaime propose une solution axée sur la concurrence et la liberté de choix pour les patients : "Si le système de santé ne fonctionne pas au Québec, ça n’a rien à voir avec ce 2-3 % de médecins-là. Ça a plus à voir avec le 87 % qui est dans le système public et qui lui est inefficace."

Le PCQ propose de libéraliser le système de santé québécois. pic.twitter.com/mRNu8E6Kt0

— Eric Duhaime (@E_Duhaime) February 13, 2025

Le chef du Parti conservateur défend une approche différente, inspirée du modèle suédois, où les patients peuvent choisir d’aller dans le privé si les délais sont trop longs dans le public, tout en étant couverts par la carte d'assurance maladie. "Pour nous, ça passe par mettre le patient au cœur du système. Si les délais ne sont pas raisonnables, le patient peut partir avec sa carte de santé et aller au privé", explique-t-il.

"C’est vraiment triste de constater qu’on les informe aussi mal", déplore-t-il, évoquant le manque de couverture médiatique autour de son projet de loi sur le privé en santé.

Duhaime conclut en insistant sur l’urgence d’une réforme politique et économique au Québec : "Les Québécois méritent mieux, et il est temps que l’on mette de l’ordre dans la gestion publique."

Alexandra Lavoie

Alexandra Lavoie

Quebec based Journalist

Alexa graduated with a degree in biology from Laval University. Throughout her many travels, she has seen political instability as well as corruption. While she witnessed social disorder on a daily basis, she has always been a defender of society’s most vulnerable. She’s been around the world several times, and now joins Rebel News to shed light on today’s biggest stories.

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